tag:blogger.com,1999:blog-6236964018679521788.post8362859040626956939..comments2023-12-29T15:52:24.595+01:00Comments on Tronche de Cake: Tout fout le camp : flan d’agar agar coco mangue, ananas rôti, bouchées coco chocolatLe Cookie Masquéhttp://www.blogger.com/profile/06628518905360609840noreply@blogger.comBlogger1125tag:blogger.com,1999:blog-6236964018679521788.post-34725272814235156942007-05-25T05:24:00.000+02:002007-05-25T05:24:00.000+02:00Mesdemoiselles, Je voudrais vous faire part de ma ...Mesdemoiselles, <br><br>Je voudrais vous faire part de ma profonde indignation quant à la maltraitance envers le milieu marin, fléau planétaire, à laquelle vous semblez, bien malheureusement, participer. Dans le même sens que Marie-Claire, que je salue bien chaleureusement au passage, il sera ici utile de vous renseigner sur le réseau tropique aquatique. Les algues, que vous utilisez pourtant à bonne f(a)i(m/n), peuvent par leur absence considérablement déstabiliser tout un environnement. Membre actif de l’association des moules et le gâteau depuis sa création, je tiens ici à apporter un point de vue scientifique à l’analyse politico-culinaire précédente. Si les algues sont utiles à vos mets, elles le sont également pour une multitude d’organismes plus directement liés à ces dernières. Parmi eux, la moule – fleuron associatif – et la coquille St Jacques – paraît-il exquise flambée au cognac – sont en grand péril. <br>Bien sur, dans un pays tel que le Vietnam les Moules Nguyen© & Coquilles Thanh tàn© (Pecten Maximus) qui répondent aux normes ISO 99-2001, sont, malgré la croissance des cultures sauvages dans le delta du Mékong, encore relativement peu exposées aux dangers de l’exploitation fermière de masse à l’occidentale. Je voudrais néanmoins mettre l’accent sur un malheur grandissant : la cécité croissante qui touche lesdites coquilles. Oui, les coquilles St Jacques ont des yeux, des yeux catadioptriques élémentaires (id est qui fonctionnent par réflexion). La plupart du temps de très jolis yeux noisettes d’ailleurs, qui scintillent d’un bel éclat dans les eaux turquoises – non, boueuses, pardon – vietnamiennes. Outre les coquilles d’élevage il sera également utile de rappeler que les coquilles se draguent. On les attrape comme ca. Art contesté et pourtant si complexe - l’animal étant d’un naturel timide - la drague est pourtant une formidable technique de pêche (dans le vocabulaire courant, les pêcheurs utilisent aussi le terme dérivé de pêcho). La moule en revanche, ne possède pas d’yeux, ce qui n’empêche pas le petit animal d’être sensible à la lumière. Enfin, il paraît nécessaire de souligner que la reproduction des moules en milieu naturel n’est pas chose aisée. Ne pouvant se déplacer elles ne peuvent faire confiance qu’aux courants marins, pourtant capricieux. La coquille, elle, n’a pas ce problème. D’une part elle est sans cesse draguée comme nous l’avons vu et, d’autre part, la grande sœur des Pectinidae est hermaphrodite. <br>Vous le comprendrez, il est donc tout particulièrement primordial de laisser en paix nos aimables frères mollusques et de retourner vers des relations harmonieuses et saines, loin de cette vie chimique, destructrice et irrespectueuse de la mère nature. <br><br>Mesdemoiselles, je vous remercie et vous prie d’agréer l’expression de mes sentiments distingués.Vi Vlheu Vietnâmhttp://www.blogger.com/profile/02216063261649619792noreply@blogger.com