Comme disait le lapin dans Alice au Pays des Merveilles : « En r'tard, en r'tard, je n'ai pas l' temps de dire au r'voir, je suis en r'tard, en r'tard. » Soyons donc bref et efficace, donc possiblement pas au top de la funkitude inspirée.
Mais avant d'être efficace, un message liminaire néanmoins informatif : le carnage continue chez les vétérans des médias de notre plat pays. Après l’éjection de la plante verte de la télé, PPDA, c’est maintenant la fin des haricots pour Jean-Pierre Coffe, passé à la moulinette des nouvelles grilles de rentrée sur France Inter.
Bon, après j’arrête avec ça, mais quand même ! là encore, c’est pas que je sois fan, mais pour le coup, l’écouter le samedi midi dans ma cuisine, c’est une petite habitude qui me plaisait bien, aussi mémé que ça paraisse. Surtout, j’ai un peu de difficulté à concevoir le bien-fondé de la décision : 70 ans, d’accord, mais sûrement toutes ses dents zozotantes, et une bonne audience dont je vois mal l’intérêt d’être reprise par une blonde, quelque soit sa fraîcheur, vu que radio = pas télé = cheveux gras acceptés.
Bref, j’étais un poil attristée en entendant ce petit chauve raconter, un mini tremolo dans la voix, comment la direction l’avait appelé quelques jours plus tôt pour l’informer bien cordialement que ce serait sa dernière émission.
Fin du message liminaire néanmoins informatif
Ah non, c'est pas la fin en fait, jamais deux sans trois : j'entends dans mon oreillette que Louis Bozon aussi s'en va de France Inter et du Jeu des Mille Euros. Et non je n'ai pas honte de l'écrire haut et fort : j'aime le Jeu des Mille Euros ! Banco, banco ! Snif.
A part ça, lundi dernier, une fois n’est pas coutume, grosse journée people.
Ça commence de bon matin : séminaire pour une grande marque de cosmétiques – et mode, et joaillerie, et autre nécessaires futilités – qui commence avec un C et finit avec un L, pour lequel quelqu’un avait eu la bonne idée de suggérer une intervention d’Alain Passard.
Je vous raconte même pas les manigances que j’ai du trouver pour créer un lien pertinentissime entre l’arrogance de l’oignon et la créativité de la crème de jour. Toujours est-il que lui et son jean étaient bien là, et que j’ai pu discuter au moins 12 minutes 33 avec lui (à peu près, hein, j’ai pas compté). Et en plus j’ai son numéro de portable (et c’est pas parce que c’est pas lui qui me l’a donné que ça compte pas).
Comment ça, so what ? what else, plutôt ! Non, toujours pas ? ben quand même, je persiste avec mon mode ultra happy face depuis mon petit quart d’heure de papotage avec the idole (non mais te vexe pas JP, toi c’est pas pareil, tu le sais bien).
Après cette grosse journée pleine d’escaliers, de stress et de chaleur, sur qui je tombe ? Pierre Hermé. Yes indeed (je sais, il faut que j’arrête avec les yes indeed mais ça veut dire ce que ça veut dire, donc). Il se trouve que j’étais plutôt au bon endroit, plutôt au bon moment (je garderai bien sûr la chose secrète histoire de préserver la sécurité de l’idole de beaucoup d’entre vous). Je l’aurais bien salué mais il m’avait pas l’air dans l’esprit Infiniment jovial, ni Carrément enjoué (notez la private joke tellement créative, svp). Puis Gilles Marchal (mais si, l’ancien pâtissier du Bristol, maintenant directeur de création de la Maison du Chocolat). Et pour finir, dîner à une table et demie de Carole Bouquet et Michel Blanc. Oui je sais on s’en fout, mais ça clôturait bien la journée.
Bon, et bien après ça, je vous annonce que, moi aussi, je vous quitte.
Pas pour de vrai de toute la vie, juste le temps de recharger les batteries après ces mois d'innovation qui mettent fin à ma brillante carrière avortée de marketeuse, de préférence loin, et de préférence là où on parle fluently le cookie.
[AHHHH ! Interruption intempestive : coup de téléphone du bureau d'Alain Passard me demandant quand je suis dispo pour passer une matinée en cuisine à l'Arpège :-) Comme quoi il écoute quand je parle, lui ... Quand tu veux ! Puis tout à coup : stress ! ]
Sur ce, je vous laisse avec une recette de Pain d’épices au pralin, directement concoctée par Mr Lenôtre (pour la recette initiale) et moi (pour quelques modifs dont le coup du pralin). Mielleux, moelleux, fondant, parfait selon moi, avec cette petite note de pralin juste ce qu’il faut : mon premier d’une longue série de pain d’épices.
Mais avant, quelques petites choses réalisées après l’atelier Tomates et Concombre auquel j’ai participé mardi avec quelques blogueuses, dont MissBonBon, Requia et Sophie.
Je suis repartie de là avec plein d’idées et quinze kilos de tomates diverses : noire de Crimée, cœur de bœuf, kumato, orange Bourgoin, ananas (comme une cœur de bœuf, mais jaune, très sucrée et charnue), cœur de pigeon … Bilan : j’adore la tomate, et elle risque d’en voir de toutes les couleurs ces prochains temps.
En attendant le retour des vacances et d’autres recettes tomatées entre deux Mont-Blanc chez Angélina, un tartare de tomate noire de Crimée et concombre, rafraîchissant et bien assaisonné, servi avec de la tomate ananas juste couverte d’un filet d’huile d’olive, et un sorbet de tomate orange (tomate Bourgoin), agrémenté de quelques cerises, à déguster seul ou avec une salade de fruit (mais en salé aussi, remarquez). Pas mal, pas mal du tout.
A dans quelques semaines :-)
***
Sorbet de tomate orange et cerises
6 tomates Bourgoin (tomates oranges)
2 tomates rondes
10 cerises
60cL d’eau
60g de sucre
Laver les tomates, retirer le pédoncule, les couper en morceau. Retirer le noyau des cerises. Mixer le tout et filtrer. Ajouter le sirop, mélanger et placer au frais au moins une heure.
Faire prendre en sorbetière 20/25 minutes.
***
Tartare de tomate noire de Crimée
Pour 2
1 tomate noire de Crimée
¼ de concombre
2 gousses d’ail
1 échalote
1 cc de jus de citron
1 ou 2 cs d’huile d’olive
Quelques feuilles de menthe
sel, poivre
Laver la tomate, la couper en dés et la faire égoutter dans une passoire.
Laver le concombre, le faire dégorger quelques minutes puis le couper en tout petits morceaux.
Emincer l’échalote, écraser l’ail en purée.
Mélanger le tout dans un bol puis répartir dans deux cercles.
***
Pain d’épices (de Gaston Lenôtre et moi)
pour un grand moule à cake
Entre parenthèse, les proportions d’origine
50g de pralin
40g de sucre roux
250g de farine T55 (125g de farine T55 et 125g de farine complète T110 (ou farine de seigle)
1 sachet de levure chimique
2 oeufs moyens
100ml de lait
1cc de quatre épices (1/8 cc de cannelle, 1/8 cc de anis vert, 1/8 cc de gingembre, 1/8 cc de cardamome)
Dans une casserole, faire fondre le miel et le sucre à feu doux. Réserver
Mélanger la farine, le pralin, la levure, les oeufs, le lait, les épices puis le miel tiède. Mélanger au fouet pour obtenir une pâte bien homogène.
Verser dans un moule à cake jusqu'au trois quarts et cuire environ 45 min en couvrant avec une feuille de papier alu à mi-cuisson.
Pour ma part je l'ai cuit un peu plus d'une heure, car le coeur était en coeur liquide après 45 minutes.
Démouler chaud et laisser refroidir sur une grille.
Le conseil du chef : envelopper le pain d'épices dans du papier film et le laisser reposer 24 heures, il n'en sera que plus moelleux et parfumé. C'est vrai.
alors déjà elle m'énerve en allant au fooding (que moi à Paris, c'était la dèche grave, ils ont fermé 2h avant l'heure prévue, je suis maraboutée) et qu'en plus elle va à des colloques C..L, sans parler du reste !
RépondreSupprimerC'est décidé, tu pars en vacances, longtemps, donc tu m'énerves, définitivement :)
Bravo ! Bravo ! J'adoore le pain d'épices et le récit, mais tu nous a pas dit de quoi vous avez causé avec Alain Passard ?
RépondreSupprimerMoi aussi il m'est arrivé de croiser Hermé, et là il faisait carrément la gueule...
je retiens donc MR hermé est jovial,et tu te l'es jouée vip toute une journée en grignotant des tomates aux pains d'épices..c'est ça????
RépondreSupprimer:)))
bonnes vacances!!!
Haaaaaaan je connais pas tout ça mais je craquinette pour le pain d'épices :-)
RépondreSupprimerQuand as tu entendu JP Coffe? Je suis trop triste de cette évacuation des grilles d'inter. Bizz
RépondreSupprimerWouah, ben c'est people par ici ;) On regretterait presque de n'habiter qu'à NY et de ne jamais croiser Pierre Herme avec la grognon attitude!
RépondreSupprimerj'ai le temps de rien, je suis en r'tard comme tu dis et en plus je rencontre pas de people. heureusement que tu nous laisses avec des recettes. tu as raison de partir en juillet car je déteste les gens qui partent en aout...
RépondreSupprimerbonnes vacances
En voilà une journée riche en aventures. Tu as bien mérité quelques semaines de vacances!
RépondreSupprimerje vote, je vote, laissez nous jp coffe, rendez nous louis bozon (bon, il part à la retraite... mais quand même, quelle institution le jeu des mille euros...)
RépondreSupprimertrès tentant ton tartare de tomates noires très people... à dijon, on a déjà vu M. Billoux, mais j'ai comme l'impression que ça crâne moins...
bravo en tout cas pour tes belles recettes... jolies photos...
je vote, je vote, laissez nous jp coffe, rendez nous louis bozon (bon, il part à la retraite... mais quand même, quelle institution le jeu des mille euros...)
RépondreSupprimertrès tentant ton tartare de tomates noires très people... à dijon, on a déjà vu M. Billoux, mais j'ai comme l'impression que ça crâne moins...
bravo en tout cas pour tes belles recettes... jolies photos...
le tartare de tomate et le pain d'épices au pralin ... hum j'en ferai bien mon dîner moi ;-)
RépondreSupprimerSuper le pain d'épice ! Merci pour cette recette =).
RépondreSupprimerPurée quel billet ! Tout me dis !!!Surtout le pain d'épices au pralin, quelle bonne idée ! Je garde sous le coude, ça changera de mon ptit traditionnel ^^
RépondreSupprimerBises !
j'adore le pain d'épice,merci pour le recette
RépondreSupprimerVraiment trop bon le pain d'épice
RépondreSupprimerj'adore le pain d'épice!!!!
RépondreSupprimerifpma lubrication stream projectsthe detya routers gritz sciencea palmela popularity hospitality
RépondreSupprimermasimundus semikonecolori