François Simon, je l’aime malgré tout. Malgré
ces petites phrases, ses jugements, ses pics, ses tics et tocs, ses manies, ses
mots fétiches (croquignolet, mansuétude, indulgence, vaillant, solide,
bienveillant, désarmant, elliptique…). Je l’imagine tout content de lui,
souvent, tout fier de son talent d’observateur, heureux de sa distance au
monde, bas monde empli de ploucs et d’aspirants du Bon Goût, de bobos en
goguette, de jolies apprêtées, de comédiens du quotidien. Je l’imagine
satisfait de jouer la satisfaction, pas dupe de son jeu, mais poursuivant tout
de même, bon pied, bon œil. Sans doute prisonnier de ses mises en abymes.
Miroir, miroir.