Et oui, dure réalité. Lui se retrouve un peu con devant les résultats des élections locales, et moi je me retrouve un peu conne devant la page blanche de Word, et ce curseur clignotant qui hurle au désespoir.
Mes bouffonneries médiatisées – un peu quand même - et peu présidentielles – très peu, soit – me laissent K.O, essoufflée telle un chiot galeux, Ray Ban à terre, devant un amer constat : y a rien à faire, j’ai rien à dire.
Jamais au grand jamais n’aurais-je soupçonné qu’un tel sort puisse s’abattre sur ma petite personne : je suis réduite à un mutisme assourdissant. J’ai bien pensé à engager Henri Guaino pour écrire mes posts – qui plus est, puisque le petit Nicolas se débrouille très bien tout seul pour sortir ses arlequinades (j’ai déjà parlé de mon affection démesurée pour le dictionnaire des synonymes ?), ça lui aurait arrondit ses fins de mois ; mais tout compte fait, je crois que ça passerait pas.
Heureusement, je sais que je ne suis pas seule dans ce cas, et je me console en me disant que c'est comme la Tecktonik, ça va passer. C’est là que la comparaison bling blinguesque s’arrête, car je ne mettrais pas mon kitchen aid – rouge ! je le rappelle au cas où des internautes errants auraient débarqués – au feu pour parier que Mr Bruni devienne mitterrandien d’un seul coup d’un seul et qu’il ne réitère pas "quelques unes des initiatives les plus sensationnelles qui lui ont valu la couverture de 252 magazines en 2007". ( 252 ! presque autant que moi, sauf que je réserve l'exclusivité à l'ensemble de la presse ouzbèque, très très portée sur le bling bling)
Bref, il faut donc peut-être se calmer un peu sur les bouffonneries (je dis ça juste parce que j’ai rien à dire ; vous l’aurez compris, ça va pas durer). Adieu décadence, adieu blabla ; dorénavant je traiterais chaque semaine d’un sujet d’intérêt général. La semaine prochaine : « Aquariophilie, mise en route du bac récifal et maintenance, bouturage et bien d’autres astuces sur le maintien des coraux en milieu hostile ». hi hi (je dis hi hi parce que c'est un thème on ne peut plus véridique trouvé en googlant simplement "thème conférence aquariophilie")
Mais avant ça (douloureuse attente en perspective), offre promo spéciale : le quart d’heure bling bling, pour la route. Comme disait l'autre à propos de l'exception : « Dites qu'elle confirme la règle. Ne vous risquez pas à expliquer comment. » Je n’explique donc pas, et je vous laisse avec des doughnuts (donuts ?) tout ce qu'il y a de plus clinquants.
J’en profite pour participer au concours à la con (c'est pas moi qui le dit) de Marion : "Si j'avais du pandan, je ferais ça, mais j'en ai pas". Donc, si j’avais encore du pandan, je ferais des donuts martien entièrement au pandan, mais puisqu’il ne me reste que ce glaçage rescapé d’une innovation sanguinaire, that’s it. (Pitié Marion, accepte ma participation, je suis en proie à une crise de pandanite aiguë)
J'en profite aussi pour dire que "si j'avais - encore - du pandan", je referais peut-être des trucs comme :
* des truffes au pandan et à la noix de coco
* des macarons vanille pandan
*des délices franco-vietnamiens de la Reine Mathilde, ou palets au chocolat glacés à la menthe et au pandan
* des mini cakes au fromage blanc amande-pandan
* d'autes mini cakes interculturels au pandan, pépites multiples de chocolat et fruits secs
* un Duo Pyramidal de financiers : Sésame noir et Pandan
* un entremet Crousti-Soyeux Open-Up au pandan et à la confiture de chataîgne aux zestes d’orange
* des chips de pomme au pandan
Bling Bling Donuts
- 200 ml de lait
- 50 g de beurre
- 70 g de sucre en poudre
- 1 pincée de sel
- 1 cs de levure de boulanger
- 2 œufs
- 1 pincée de noix de muscade
- 540 g de farine
Faire fondre le beurre dans le lait chaud et laisser refroidir.
Ajouter en mélangeant la levure, le sucre, le sel, la muscade, les oeufs et la farine.
Pétrir 5 minutes. Ajouter de la farine si la pâte est trop collante. Couvrir d’un torchon humide et laisser lever 1h30.
Etaler la pâte sur le plan de travail fariné et découper des cercles avec un emporte pièce (environ 7 ou 8 cm), ou des minis de 4cm) ; faire un trou d’environ 1 cm au milieu avec another emporte pièce.
Laisse reposer encore une demie heure sous un torchon.
Faire chauffer de l'huile (malgré votre répugnance extrême pour la friture) et faire frire les donuts 30 secondes à 1 minute de chaque côté.
Déposer sur du papier bip pas de marque après cuisson.
L’étape bling bling : le glaçage
a. très peu bling bling (ni rolex ni ray ban) : saupoudrer allègrement de sucre glace
b. bling bling mais j'me soigne (vous adorez dire « casse toi pauv’con » en présence de vaches limousines) : mélanger 200g de sucre glace à un blanc d’œuf et un peu de jus de citron. Ajouter du colorant au choix. Recouvrir les doughnuts et saupoudrer jovialement de trucs pas bons mais colorés (j'ai ajouté une goutte d'huile essentielle de mandarine adorablement offerte par celle qui se reconnaitra)
c. bling bling à la vie à la mort (aucun scrupule à récupérer le beau stylo Mont Blanc qui brille du président d’un pays en voie de développement) : faire chauffer au bain-marie du fondant pâtissier, ajouter du pandan en voie de disparition. Verser sur les doughnuts et saupoudrer majestueusement de billes de sucre multicolores