dimanche 15 mai 2011

So bobo chez les Troigros



Connaissez-vous Bobo de merde (comme dirait l'ami Bruno, bobo à vélo s'il en est ;-) ?

Bobo de merde, c'est un blog pas si ancien, un peu comme s'il avait toujours été là,  bien vu et bien pensé ; il nous parle du monde merveilleux des bobos,
où le branché se confond avec le bon goût,
où le name dropping fait de l'effet à peu de frais,
où l'on est créatif ou on n'est juste pas,
où la caricature ne tue pas,
où la conviction n'a d'égal que l'irrésolution congénitale.
J'adore. 


Bobo de merde, c'est aussi l'apogée du doux entre-soi, du bobo refoulé à l'exhi-bobo. On y flâne, on y glane quelques bons mots, une chanson, une petite citation, et puis on se marre devant les bobocast. 
C'est là que sonne la petite alerte égocentrée : et toi, t'en penses quoi ?

Qui suis-je ? Où vais-je ? Où dégoterai-je ma burrata di bufala tout à l'heure ?

A ces questions existentielles, une seule voie de réponse : c'est parti pour un petit quart d'heure d'auto-bobocasting.

***
Je vis entre Londres et Paris.
A Londres, j'habite dans Marylebone, so sweet. A Paris, je suis dans le 3ème, rue de Bretagne, carreau du Temple, enfin tu vois quoi.
A Londres, je vais au farmer's market, à la Fromagerie et chez Natural Kitchen pour la boucherie et ses amazing Londoners - ouais je suis flexitarienne aussi ouais. Bon, il faut bien avouer que les rosbifs n'ont pas choppé le truc pour le pain, du coup, c'est soit Poilâne chez Waitrose, soit home made. Ouais, l'entretien du levain, c'est une organisation.
A Paris, une bonne grosse tranche du pain des amis avec une giclée d'huile de Cédric Casanova, ça me redonne le sourire (parce que, tu vois, entre un taxi rageux et une caissière acariâtre, on peut aisément le perdre). Accompagnée d'une pincée d'alfalfa quand même (ben ouais, c'est la semaine detox quand même hein).

Plus tard, on se retrouve avec les potes à l'Experimental, London ou Paris, you choose. Ou bien au Purl ?

Je suis abonnée à Wired uk, je trimballe de dernier bouquin de François Simon (une perle, soit dit en passant) dans le panier de mon vélo, je vais m'acheter une petite robe chez Vanessa Bruno et une chemise chez Kooples pour l'amoureux,
Je vais dégotter des chaîses Eames et des USM qui iront teeelllement bien sur le nouveau parquet en chêne blanchi ; ouais pour notre nouveau bureau dans le 20ème, à côté du Mama Shelter.

Attends, deux secondes, on m'appelle.

Ouiiiii ? yes on se fait un déj chez Bob ('s kitchen) ? ou (tartes) Kluger ?
Comment ça t'es dans le 15ème ? mon vélo a pas le droit d'aller jusque là, sorry. Bon ben on se retrouve à I love Bidoche alors.


Ou bien ce week end chez Septime ?
Ah nan pas ce week end j'peux pas je vais aux cadoles !



Les cadoles des Troisgros, la campagne so trendy ? Peut-être, mais c'est simplement un petit paradis. Deux ans après, la même sensation suprême de plénitude absolue. La beauté des lieux, l'accueil délicieux, les nourritures divines. 
Les mots sont bien dérisoires ... Alors, juste quelques images (en mode Hipstamatic - on est bobo ou on ne l'est pas)




















***
71340 Iguerande
Auberge : +33 3 85 84 07 24
Gîtes et cadoles : +33 6 03 58 30 45
la-colline-du-colombier@troisgros.com

7 commentaires:

  1. Huhu faudrait un "j'aime" sur Blogger...

    RépondreSupprimer
  2. Le bobo a un lomo, ou bien l'appli lomo !

    Oui ça a du bon, on peut pas nier ...

    RépondreSupprimer
  3. L'appli c'est pour nous autres bobos des champs, qui devons expédier nos pellicules à la capitale! A moins d'avoir son labo... le summum du bobo...

    RépondreSupprimer
  4. Y'a des bobos (qui ne font pas mal) aussi dans le 11ème...

    RépondreSupprimer
  5. Le bobo est comme le quidam du 15°, il finit son assiette avec le truc translucide aux herbes fraîches et aux radis, même qu'il sauce... c'est quoi donc?

    RépondreSupprimer