C'était il y a un peu plus de deux ans et demi, à Londres. Autour d'un déjeuner au Sketch, brainstorming sur le nom à donner au nouveau support d'expression de Sophie, jolie gourmande fraîchement sortie de son expérience fondatrice chez Omnivore.
Un nom qui aurait le talent d'exprimer cette perpétuelle quête d'émotion, ces petits instants de révélation gustative, ces rencontres marquantes, ces moments forts, durant lesquels l'horizon s'éclaircit, tout devient limpide, chaque chose est à sa place ... ces fulgurances ...
C'est ça, c'est dit, ce sera : Fulgurances.
C'est ça, c'est dit, ce sera : Fulgurances.
Depuis lors, Fulgurances (soit Sophie et son acolyte Hugo) n'a de cesse de défricher, découvrir, parcourir, goûter, goûter, goûter encore, rencontrer, tisser des liens, se faire passeur de goûts, créateur d'émotions, metteur en scène et en saveurs.
Les Lundis de Fulgurances ne sont qu'une des manifestations de leur talent, mais porte toute la philosophie de la fine équipe : mettre en lumière une nouvelle figure de la jeune cuisine, lui offrir, le temps d'un repas, un espace de libre expression, pour créer de l'émotion collective. Un second de "grand" chef entre en scène, prend les commandes, et fait ses premiers pas en solo.
Ce lundi de décembre, c'était Chiho Kanzaki, seconde de Mauro Colagreco (Mirazur, Menton), qui a régalé les soixante-dix gourmands attablés au Kitchen Studio. Une cuisine juste, belle, picorant l'inspiration ici et là, au Japon ou en Méditerrannée, qu'importe.
On en retiendra des fulgurances, précisément :
Cet oeuf, cuit à basse température et couvert d'un voile de lard de Collonata, escorté d'une onctueuse sauce au chorizo et d'un incroyable mélange de lentilles, certaines fondantes, d'autres croustillantes. Une fois la jolie boule jaune percée à jour, c'est l'explosion gourmande, sans arrière-pensée, pur plaisir enrobant le palais de douceur réconfortante.
Un peu plus tard, ce canard de Challans, radieusement fondant, dont le jus gras et savoureux se mêlait avec une onctuosité démoniaque à la patate douce, le mélange de graines grillées croquantes rythmant joliment les bouchées.
A l'heure du sucré, révélation avec ce Mont-Blanc transfiguré. Un camaïeu de beige fait de meringue, maté, châtaigne et sarrasin. La gourmandise se donne avec retenue et élégance. Et finit de nous convaincre que Chiho a un très joli avenir gourmand devant elle.
Merci Fulgurances, merci Sophie, merci Hugo, merci ...
A suivre : le prochain Lundi aura lieu le 14 janvier, avec Martin Meikas, second de Peeter Pihel au Pädaste (Estonie).
Ce lundi de décembre, c'était Chiho Kanzaki, seconde de Mauro Colagreco (Mirazur, Menton), qui a régalé les soixante-dix gourmands attablés au Kitchen Studio. Une cuisine juste, belle, picorant l'inspiration ici et là, au Japon ou en Méditerrannée, qu'importe.
On en retiendra des fulgurances, précisément :
Cet oeuf, cuit à basse température et couvert d'un voile de lard de Collonata, escorté d'une onctueuse sauce au chorizo et d'un incroyable mélange de lentilles, certaines fondantes, d'autres croustillantes. Une fois la jolie boule jaune percée à jour, c'est l'explosion gourmande, sans arrière-pensée, pur plaisir enrobant le palais de douceur réconfortante.
Un peu plus tard, ce canard de Challans, radieusement fondant, dont le jus gras et savoureux se mêlait avec une onctuosité démoniaque à la patate douce, le mélange de graines grillées croquantes rythmant joliment les bouchées.
A l'heure du sucré, révélation avec ce Mont-Blanc transfiguré. Un camaïeu de beige fait de meringue, maté, châtaigne et sarrasin. La gourmandise se donne avec retenue et élégance. Et finit de nous convaincre que Chiho a un très joli avenir gourmand devant elle.
Merci Fulgurances, merci Sophie, merci Hugo, merci ...
A suivre : le prochain Lundi aura lieu le 14 janvier, avec Martin Meikas, second de Peeter Pihel au Pädaste (Estonie).
je l'ai raté celui là. Mais j'avais été un peu déçue par certaines éditions donc j'avais lâché l'affaire. il faudrait que je retente l'expérience.
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