Pour célébrer la fin de l’épreuve du mémoire, et me donner des forces avant d’affronter le cours de demain (« Le marketing expliqué à un nouveau-né »), je voulais concocter un petit menu sympathique : des makis et des californian rolls, puis un petit dessert.
Ayant en tête quelque chose de crémeux et frais à la fois, je voulais faire une super panna cotta à l’agar agar, au lait de coco et à l’ananas, repérée je ne sais plus où. C’était sans compter sur le fatum qui s’est abattu sur moi aujourd’hui.
D’abord, le tourbillon des mouches. Ensuite, la chute du verre. Puis, l’absence de l’ouvre-boîte. Enfin, la crise de l’agar-agar. Je ne parle même pas du semi-échec des makis, à cause du riz mal cuit, je sens que je vais perdre mon lectorat…
J’ai tenté de me battre, et j’ai finalement obtenu une sorte de flan, ou de gelée, à la noix de coco et à la mangue, surmonté d’ananas rôti. Rien à voir avec ce que je voulais, mais je commence à avoir l’habitude… Assez agréable, frais et parfumé en tout cas.
Toujours motivée, j’émets l’idée d’atténuer ce carnage par de petits financiers à la noix de coco. Mais le fatum a ses raisons que la vendeuse d’œuf vietnamien ne connaît pas : j’ai failli tourner de l’œil en cassant les œufs, dont l’odeur présageait déjà d’un poussin bien portant. (Il faut savoir que les vietnamiens sont particulièrement friands d’œufs fécondés)
D’où, nouvelle lutte : j’obtiens des bouchées à la noix de coco et aux pépites de chocolat. Pas mal avec un thé aussi.
Ayant en tête quelque chose de crémeux et frais à la fois, je voulais faire une super panna cotta à l’agar agar, au lait de coco et à l’ananas, repérée je ne sais plus où. C’était sans compter sur le fatum qui s’est abattu sur moi aujourd’hui.
D’abord, le tourbillon des mouches. Ensuite, la chute du verre. Puis, l’absence de l’ouvre-boîte. Enfin, la crise de l’agar-agar. Je ne parle même pas du semi-échec des makis, à cause du riz mal cuit, je sens que je vais perdre mon lectorat…
J’ai tenté de me battre, et j’ai finalement obtenu une sorte de flan, ou de gelée, à la noix de coco et à la mangue, surmonté d’ananas rôti. Rien à voir avec ce que je voulais, mais je commence à avoir l’habitude… Assez agréable, frais et parfumé en tout cas.
Toujours motivée, j’émets l’idée d’atténuer ce carnage par de petits financiers à la noix de coco. Mais le fatum a ses raisons que la vendeuse d’œuf vietnamien ne connaît pas : j’ai failli tourner de l’œil en cassant les œufs, dont l’odeur présageait déjà d’un poussin bien portant. (Il faut savoir que les vietnamiens sont particulièrement friands d’œufs fécondés)
D’où, nouvelle lutte : j’obtiens des bouchées à la noix de coco et aux pépites de chocolat. Pas mal avec un thé aussi.
Flan noix de coco mangue – ananas rôti
Pour 6 petits flans :
30 cL de lait
4 cuillères à soupe de sucre
3 cuillères à soupe de noix de coco en poudre
½ mangue écrasée
2 cuillères à soupe d’agar agar vietnamien (beaucoup moins avec l’agar agar qu’on achète en France, je dirais 2 cuillère à café)
100 grammes de yaourt nature
Un bouchon de rhum
Un ananas
1 cs de sucre
1 cs de noix de coco
Couper la moitié de l’ananas en petits dés, l’autre en tranches assez fines. Disposer sur une plaque, saupoudrer de la cuillère de sucre et de noix de coco. Faire caraméliser au four 10/15 minutes en position grill.
Pendant ce temps, faire chauffer le lait mélangé à la noix de coco, le sucre, la mangue et l’agar agar. Laisser frémir une minute. Hors du feu, ajouter le yaourt et le rhum. Remettre sur le feu et laisser épaissir un peu.
Répartir les dés d’ananas dans des ramequins, puis la crème à la noix de coco. Placer au frais plusieurs heures.
Au moment de servir, démouler les flans et décorer de tranches d’ananas rôti.
Bouchées noix de coco chocolat
Pour une quinzaine de bouchées
100 grammes de farine
50 grammes de noix de coco
50 grammes de sucre
½ sachet de levure
30 grammes de pépites de chocolat
1 yaourt nature
30 grammes de beurre
5 cL de lait
Préchauffer le four à 170°. Mélanger tous les ingrédients dans l’ordre. On obtient une texture un peu plus ferme qu’une pâte à cookies.
Former de petits tas de pâte sur une feuille de papier sulfurisé.
Laisser cuire entre 12 et 15 minutes.
Promis, j’arrête avec l’agar ; mais il fallait quand même terminer le sachet...
Mesdemoiselles,
RépondreSupprimerJe voudrais vous faire part de ma profonde indignation quant à la maltraitance envers le milieu marin, fléau planétaire, à laquelle vous semblez, bien malheureusement, participer. Dans le même sens que Marie-Claire, que je salue bien chaleureusement au passage, il sera ici utile de vous renseigner sur le réseau tropique aquatique. Les algues, que vous utilisez pourtant à bonne f(a)i(m/n), peuvent par leur absence considérablement déstabiliser tout un environnement. Membre actif de l’association des moules et le gâteau depuis sa création, je tiens ici à apporter un point de vue scientifique à l’analyse politico-culinaire précédente. Si les algues sont utiles à vos mets, elles le sont également pour une multitude d’organismes plus directement liés à ces dernières. Parmi eux, la moule – fleuron associatif – et la coquille St Jacques – paraît-il exquise flambée au cognac – sont en grand péril.
Bien sur, dans un pays tel que le Vietnam les Moules Nguyen© & Coquilles Thanh tàn© (Pecten Maximus) qui répondent aux normes ISO 99-2001, sont, malgré la croissance des cultures sauvages dans le delta du Mékong, encore relativement peu exposées aux dangers de l’exploitation fermière de masse à l’occidentale. Je voudrais néanmoins mettre l’accent sur un malheur grandissant : la cécité croissante qui touche lesdites coquilles. Oui, les coquilles St Jacques ont des yeux, des yeux catadioptriques élémentaires (id est qui fonctionnent par réflexion). La plupart du temps de très jolis yeux noisettes d’ailleurs, qui scintillent d’un bel éclat dans les eaux turquoises – non, boueuses, pardon – vietnamiennes. Outre les coquilles d’élevage il sera également utile de rappeler que les coquilles se draguent. On les attrape comme ca. Art contesté et pourtant si complexe - l’animal étant d’un naturel timide - la drague est pourtant une formidable technique de pêche (dans le vocabulaire courant, les pêcheurs utilisent aussi le terme dérivé de pêcho). La moule en revanche, ne possède pas d’yeux, ce qui n’empêche pas le petit animal d’être sensible à la lumière. Enfin, il paraît nécessaire de souligner que la reproduction des moules en milieu naturel n’est pas chose aisée. Ne pouvant se déplacer elles ne peuvent faire confiance qu’aux courants marins, pourtant capricieux. La coquille, elle, n’a pas ce problème. D’une part elle est sans cesse draguée comme nous l’avons vu et, d’autre part, la grande sœur des Pectinidae est hermaphrodite.
Vous le comprendrez, il est donc tout particulièrement primordial de laisser en paix nos aimables frères mollusques et de retourner vers des relations harmonieuses et saines, loin de cette vie chimique, destructrice et irrespectueuse de la mère nature.
Mesdemoiselles, je vous remercie et vous prie d’agréer l’expression de mes sentiments distingués.